Citoyen agressé: le ministre du Transport présente ses excuses…

Le ministre tunisien des Transports, Rachid Amri, a présenté ses excuses publiques suite à l'agression d'un citoyen par des agents de la société de transport Transtu. Cet incident, survenu à la station de bus Habib Thameur, a suscité une vive indignation et a conduit le ministre à réagir officiellement par le biais d'un communiqué publié mardi 11 février 2025. Il a exprimé ses regrets au nom de son ministère et de l'ensemble des employés du secteur des transports, condamnant fermement l'agression et soulignant la gravité des actes commis.
Le communiqué précise que le comportement des agents de Transtu impliqués est qualifié d'"irresponsable, choquant et inacceptable" par le ministre. M. Amri a insisté sur le fait que ces agissements violent les règles professionnelles et les lois en vigueur, soulignant l'intolérance de tels actes au sein du secteur des transports. La fermeté de la réponse ministérielle vise à démontrer l'engagement à lutter contre ce genre de dérapages et à assurer la sécurité et le respect des citoyens.
Face à la gravité de la situation, des mesures disciplinaires immédiates ont été prises. Le ministre a annoncé la suspension des agents de Transtu impliqués dans l'agression. Ces derniers seront entendus et traduits devant le conseil de discipline afin d'évaluer leur responsabilité et d'appliquer les sanctions appropriées conformément aux procédures internes et à la législation en vigueur. Cette démarche vise à garantir une transparence totale dans le traitement de cette affaire et à prévenir de futurs incidents similaires.
L'incident et la réaction du ministre soulignent la nécessité d'améliorer la formation et le comportement des agents de transport public. Les excuses présentées par M. Amri témoignent d'une volonté de restaurer la confiance du public envers le secteur des transports et de mettre en place des mécanismes pour garantir la sécurité et le respect des usagers. L'issue de la procédure disciplinaire sera scrutée avec attention par l'opinion publique, afin d'évaluer l'efficacité des mesures prises pour prévenir de futurs actes d'agression.