Des températures supérieures à la normale au cours du 1er trimestre

Des températures supérieures à la normale au cours du 1er trimestre

L'Institut national de la météorologie (INM) de Tunisie prévoit des températures supérieures à la normale pour le premier trimestre 2025, soit les mois de janvier, février et mars. Le bulletin de prévision saisonnière indique un scénario prédominant de saison globalement plus chaude que la normale sur l'ensemble du territoire tunisien. Cette prévision fait suite à une année 2024 exceptionnellement chaude, avec un été classé au quatrième rang des plus chauds depuis 1950 et un mois de novembre 2024 record, affichant une température moyenne nationale de 18,8 °C, soit 2,3 °C au-dessus de la moyenne de référence (1991-2020).

Le contraste est frappant entre la chaleur prévue pour le début de 2025 et la fin de l'année 2024. En effet, l'été 2024 a été marqué par des températures particulièrement élevées, surtout dans le sud et le sud-ouest du pays. Le mois de novembre a battu tous les records de chaleur depuis 1950, soulignant une tendance au réchauffement climatique préoccupante. Ces températures exceptionnelles soulignent la nécessité d'adaptation aux changements climatiques et la vulnérabilité de la Tunisie face à ces phénomènes.

En ce qui concerne les précipitations pour la période janvier-février-mars 2025, les modèles de prévision de l'INM présentent des divergences importantes, ne permettant pas d'établir un scénario clair et consensuel sur le niveau de pluviométrie à attendre. Malgré cette incertitude, la Tunisie a débuté l'année 2025 sous de meilleurs auspices en matière d'approvisionnement en eau. Des pluies abondantes ont en effet été enregistrées, contribuant à améliorer le niveau des nappes phréatiques et des réserves en eau.

Le ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh, a confirmé l'impact positif de ces précipitations récentes, soulignant leur portée nationale et leur contribution au remplissage des barrages, actuellement à plus de 30% de leur capacité. Ces pluies apportent un certain soulagement, mais ne doivent pas occulter les prévisions de températures élevées pour le premier trimestre 2025, soulignant la nécessité de poursuivre les efforts de gestion des ressources en eau et de préparation aux défis posés par le changement climatique.

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