Le PDL lance une initiative pour un pacte national unificateur
Une réunion importante s'est tenue au siège du Parti Destourien Libre (PDL), rassemblant des dirigeants du parti, des adhérents, ainsi que des personnalités influentes de la scène politique et de la société civile. Parmi les participants figuraient l'ancien ministre Néji Jalloul, le professeur Amine Mahfoudh, et d'autres représentants d'organisations et de partis politiques. Thamer Saad, membre du bureau politique du PDL, a confirmé la présence de ces personnalités et a détaillé les objectifs de cette rencontre.
Au cours de son discours d'ouverture, M. Saad a présenté l'initiative politique du PDL comme une proposition fédératrice destinée à tous les défenseurs de l'État civil. Il a mis l'accent sur les efforts déployés par le parti pour engager le dialogue avec d'autres formations politiques, des organisations et des personnalités nationales, dans le but de transcender les divergences idéologiques et de collaborer pour surmonter la crise politique, économique et sociale que traverse la Tunisie. Le PDL a réaffirmé sa volonté d'inclusion, en s'adressant à tous les Tunisiens, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, pour élaborer un pacte national reposant sur un contrat politique, économique et social.
Plusieurs participants ont exprimé leur soutien à cette initiative. Le professeur Amine Mahfoudh a salué la création d'un espace de dialogue et de débat par le PDL. Néji Jalloul a insisté sur le rôle crucial des partis politiques en tant que moteurs de la vie politique, tout en soulignant l'importance de tirer les leçons du passé. Il a particulièrement insisté sur la nécessité de mettre en place la Cour constitutionnelle et de restaurer un climat de libertés et de droits. Le diplomate Abdallah Laabidi a quant à lui mis l'accent sur la nécessité d'une initiative inclusive, tenant compte de toutes les catégories sociales, régions et la diaspora tunisienne, afin de servir d'outil de mobilisation nationale.
Enfin, Mouldi Ksontini, sociologue et écrivain, a appelé à une attention particulière sur la définition des fondements du pouvoir et du contre-pouvoir, insistant sur leur nécessaire coexistence dans une vie politique saine. Il a plaidé pour un texte final qui se traduise par un véritable "pacte républicain", basé sur le respect scrupuleux des principes démocratiques. L'ensemble des interventions témoigne d'un consensus sur la nécessité d'une action collective pour sortir la Tunisie de sa crise et de la volonté de construire un avenir meilleur basé sur le dialogue et le respect des institutions démocratiques.
