Un chauffeur de la Transtu meurt après une agression
La Société des Transports de Tunis (Transtu) est en deuil suite au décès tragique de l'un de ses chauffeurs, Walid Khsakhoussi. Le bureau exécutif de la Fédération générale du transport a annoncé que M. Khsakhoussi a succombé à ses blessures après avoir été agressé alors qu’il accomplissait son travail. Ce drame souligne de manière poignante les dangers auxquels sont exposés quotidiennement les professionnels du secteur des transports publics.
La Fédération a qualifié ce décès de "nouvelle blessure" venant s’ajouter à une série d’agressions répétées dont les travailleurs paient le prix fort. Elle dénonce un contexte marqué par l'absence criante de mesures réelles de protection, laissant les employés vulnérables face aux risques quotidiens auxquels ils sont constamment exposés. Cette situation intenable met en péril la sécurité physique et morale de ces agents essentiels au bon fonctionnement de la société.
En conséquence, la Fédération générale du transport a appelé de manière urgente à l’ouverture d’une enquête sérieuse et approfondie afin de faire toute la lumière sur cette affaire dramatique et d'identifier les responsables. Au-delà de ce cas précis, elle exige des actions concrètes pour mettre un terme définitif aux agressions continues qui non seulement menacent des vies humaines, mais portent également atteinte à la dignité et au droit fondamental des travailleurs à exercer leur métier dans des conditions sûres et respectueuses.
Il est important de rappeler que l’agent de la Transtu décédé n'en était pas à sa première épreuve. Walid Khsakhoussi avait en effet été victime d'une agression il y a seulement quelques jours, à Bab Saadoun, où il avait été attaqué à l’arme blanche et blessé au niveau du cou. Ce précédent tragique met en évidence la vulnérabilité persistante des chauffeurs et l'urgence absolue de renforcer leur protection.
